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Publié par Sherry Cooper

5 Nov 2025

Refonte du budget fédéral canadien.

Refonte du budget fédéral canadien, exercice 2025-2026

Aujourd’hui, le ministre des Finances François-Philippe Champagne a présenté son premier budget. Mark Carney a été élu premier ministre avec un mandat pour transformer l’économie du Canada et réduire sa dépendance au commerce avec les États-Unis. Le premier budget du gouvernement Carney met l’accent sur des changements structurels visant à renforcer l’économie intérieure et stimuler les exportations au-delà des États-Unis. Il sera financé par une augmentation de la dette.

 

Mark Carney, un ancien banquier central qui est arrivé au pouvoir en mars, s’est engagé à réduire la dépendance à l’égard des États-Unis en augmentant les dépenses militaires, en accélérant des projets d’infrastructure, en accélérant la construction résidentielle et en rehaussant la compétitivité des entreprises. Compte tenu des importants déficits actuels et de l’augmentation du rapport dette-PIB, le gouvernement n’aurait pas les moyens d’assumer une hausse des taux d’intérêt à long terme. Carney a promis de bâtir un Canada plus fort en utilisant les ressources et les travailleurs du pays, notant qu’à peine 40 % de l’acier utilisé au Canada est produit ici, et il a l’intention que cela change.

 

Le ministre Champagne a prévenu que la fonction publique devra être réduite, le gouvernement visant à équilibrer le budget dans les prochaines années. Le premier ministre Carney fait face à un problème politique, devant convaincre certains députés de l’opposition à appuyer son budget ou du moins à s’abstenir de voter contre. Il manque trois sièges à son Parti libéral pour avoir une majorité à la Chambre des communes, de sorte qu’il ne peut pas faire adopter le budget à lui seul.

 

Le chômage reste élevé, la croissance économique est faible, et les exportateurs ainsi que les investissements des entreprises continuent de souffrir en raison des tarifs douaniers américains. Carney et Champagne doivent convaincre les citoyens que les emplois, les salaires réels et les niveaux de vie s’amélioreront s’ils parviennent à stimuler l’investissement tant national qu’étranger.

 

La semaine passée, la Banque du Canada a indiqué qu’elle s’approche de la limite de la stimulation monétaire qu’elle peut fournir sans faire grimper l’inflation. Le gouverneur Tiff Macklem a constamment affirmé qu’il considère la politique fiscale comme un outil plus efficace contre les effets négatifs de la guerre commerciale, qu’il perçoit un comme choc d’offre négatif.

 

Le graphique ci-dessus indique que le Canada avait le plus faible ratio déficit-PIB non seulement du G7, mais aussi de tous les pays ayant une cote de crédit AAA. Cependant, le rythme auquel nous augmentons la dette est en voie de s’accélérer au cours des 12 ou 24 prochains mois. Le Canada devra rassurer le marché obligataire que nous maintiendrons notre cote AAA pour que les coûts du financement restent gérables.

 

Ottawa a divisé le budget en deux parties : le budget d’exploitation et le budget des dépenses en capital. Le budget d’exploitation comprend les coûts de fonctionnement du gouvernement fédéral, y compris salaires, traitements, loyers et intérêts sur la dette. Le premier ministre Carney a pressé les dirigeants gouvernementaux de réviser leurs propres budgets de fonctionnement pour éliminer les coûts superflus, y compris en réduisant l’effectif fédéral.

Une approche comptable semblable a été adoptée par des pays comme le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande ainsi que par certaines provinces ici au pays. En principe, ce changement pourrait rehausser la transparence en démontrant comment les fonds publics sont répartis entre dépenses courantes des programmes et investissements pour le long terme destinés à augmenter la croissance future.

 

Le budget des dépenses en capital est plus complexe, parce qu’il est difficile de déterminer quelles dépenses augmenteront la croissance et la productivité. Par exemple, le gouvernement augmente ses dépenses en défense pour satisfaire à nos obligations envers l’OTAN, mais elles ne contribueront pas toutes à augmenter la productivité.

 

Le plan d’action d’Ottawa met l’accent sur de grands projets d’infrastructure, des initiatives en défense, le logement, des projets importants comme des pipelines, l’amélioration des ports et la mise en valeur du Cercle de feu. Le gouvernement fédéral croit qu’il y a un rôle pour une politique industrielle ainsi que pour des mesures visant une vaste déréglementation et la compétitivité fiscale.

Le budget fédéral de cette année prévoit un déficit de 78,3 milliards de dollars, soit presque le double de ce qu’il prévoyait il y a un an. Il donne la priorité aux dépenses en capital par rapport aux services. Le déficit baisserait graduellement, jusqu’à 56,6 milliards de dollars en 2029-2030. Il y a seulement un an, les libéraux prévoyaient un déficit de 42,2 milliards de dollars en 2025. C’était toutefois avant l’incertitude concernant le commerce international et avant l’inflation tarifaire qui nous ont frappés après l’entrée en fonction de Donald Trump en janvier.

Le budget présente un scénario optimiste et un scénario pessimiste. Dans le scénario pessimiste, la persistance de l’incertitude liée au commerce international pourrait grever le solde budgétaire de 9,2 milliards de dollars par année. Dans le scénario optimiste, l’atténuation de l’incertitude permettrait une amélioration de 5 milliards de dollars par année.

Le ministre des Finances François-Philippe Champagne a insisté sur la nécessité d’investissements « pour les générations à venir ». Pour les cinq années à venir, il a affecté 25 milliards de dollars au logement, 30 milliards à la défense et 115 milliards à l’infrastructure. Il a critiqué les propositions de plafonner le déficit à 42 milliards de dollars, prônant plutôt des investissements qui stimuleront la croissance future.

Dans le budget de 2025, les dépenses en capital – qui sont séparées des dépenses de fonctionnement – comptent pour 58 % dans le déficit global. Le changement comptable vise à susciter 500 milliards de dollars d’investissements du secteur privé. Cependant, il n’est pas évident que cela puisse se matérialiser rapidement, étant donné l’énorme incertitude au sujet de l’avenir de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique.

Le budget prévoit d’atteindre l’équilibre pour les dépenses d’exploitation dans trois ans.

Ottawa a entamé un « examen exhaustif des dépenses » en vue de réduire les coûts des opérations quotidiennes du gouvernement fédéral. Selon le budget, cet exercice permettra d’économiser 13 milliards de dollars par année d’ici 2028-2029, et de réaliser au total 60 milliards de dollars d’économies et de recettes sur cinq ans.

Selon le budget, une plus grande part de l’argent des contribuables sera consacrée « à des projets d’infrastructure d’intérêt national, à l’énergie propre, à l’innovation et à la productivité, et moins aux dépenses de fonctionnement courantes ». Cette « nouvelle rigueur » aiderait à protéger les prestations sociales.

La fonction publique verra une réduction de quelque 40 000 emplois dans les prochaines années. Le budget prévoit qu’il y aura 330 000 employés en 2028-2029, contre 368 000 l’année passée.

Pour faire face à une conjoncture économique anémique, le gouvernement affirme qu’il « dynamise la croissance » et s’engage à « rendre le Canada plus concurrentiel que les États-Unis en matière d’investissements ».

Dans ce but, le budget introduit une mesure fiscale dite « superdéduction à la productivité » permettant aux entreprises d’amortir plus rapidement une plus grande part de leurs investissements.

Il y a également de nouvelles mesures visant expressément l’amortissement de dépenses pour des bâtiments de fabrication ou de transformation, ainsi qu’une nouvelle déduction pour amortissement accéléré d’équipements et installations connexes liés au gaz naturel liquéfié.

Construisez, construisez!

Accélérer la réalisation de projets d’intérêt national : En étroite collaboration avec les provinces, les territoires, les peuples autochtones et les investisseurs privés, le gouvernement simplifie les processus d’approbation réglementaire et aide à structurer le financement.

Réductions supplémentaires de l’immigration

Au nom d’une volonté de « reprendre le contrôle » du système d’immigration qui a mis sous pression l’offre de logements et le réseau de soins de santé au Canada, le budget de 2025 annonce une réduction des cibles d’admissions.

Le nouveau plan réduirait radicalement la cible d’admissions de nouveaux résidents temporaires à 385 000 en 2026, comparativement à 673 650 en 2025.

Le Plan des niveaux d’immigration 2026-2028 stabiliserait les cibles d’admissions de résidents permanents à 380 000 par année pendant trois ans, comparativement à 395 000 en 2025.

Le gouvernement propose aussi une mesure ponctuelle pour accélérer la transition, en 2026 et 2027, d’au plus 33 000 travailleurs titulaires d’un permis de travail vers la résidence permanente.

« Ces personnes ont tissé des liens forts dans leur communauté; elles paient de l’impôt et elles aident à bâtir l’économie forte dont le Canada a besoin », lit-on dans le budget.

Pour pallier les pénuries de main-d’œuvre, le plan des libéraux comprend un Fonds d’action pour la reconnaissance des titres de compétences étrangers. Il permettra une collaboration avec les provinces et les territoires afin de rendre la reconnaissance des titres de compétences étrangers plus équitable, transparente, rapide et uniforme.

Il prévoit aussi le lancement d’une stratégie pour attirer des talents étrangers au Canada, y compris une initiative unique et ciblée de recrutement de plus de 1000 chercheurs hautement qualifiés.

De plus, il y a des milliards de dollars de nouvelles dépenses en défense. Les détails restent vagues.

En somme

Ce budget n’offre pas de surprises. Son contenu avait largement été télégraphié ces dernières semaines. Il affirme que « le contexte commercial mondial évolue rapidement alors que les États-Unis transforment leurs relations économiques et les chaînes d’approvisionnement dans le monde. Les répercussions sont vastes; elles nuisent aux entreprises canadiennes, entraînent des déplacements de la main-d’œuvre, perturbent les chaînes d’approvisionnement et créent une incertitude qui freine les investissements. Ce niveau d’incertitude est supérieur à ceux que nous avons observés au cours des crises récentes. Le budget de 2025 effectuera des investissements de portée historique tout en préservant le solide avantage financier du Canada. Cette base nous permet d’investir de manière ambitieuse, mais responsable, et de transformer l’économie canadienne pour en faire la plus forte des pays du G7. »

Le Canada a le plus faible ratio de la dette nette au PIB de tous les pays du G7 et l’un des ratios du déficit au PIB les plus bas parmi les pays du G7. Le Canada et l’Allemagne sont les deux seules économies du G7 à avoir une cote AAA, un indicateur de forte confiance des investisseurs qui permet de maintenir les coûts d’emprunt aussi bas que possible. C’est le moment d’agir décisivement pour renforcer la compétitivité du Canada. Nous avons des produits dont le monde a besoin. Espérons que nous pourrons sauver une part importante de l’accord commercial avec les États-Unis. Cependant, tout indique que nous devrions bâtir l’infrastructure voulue pour exporter nos produits dans le monde entier.

À noter : La source de cet article provient de SherryCooper.com/category/articles/

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Catégories: Perspectives économiques

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