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Publié par Sherry Cooper

29 Oct 2025

La Banque du Canada réduit le taux à un jour de 25 pb, à 2,25 %.

La Banque du Canada réduit le taux directeur à 2,25 %

Aujourd’hui, la Banque du Canada a réduit le taux directeur de 25 pb, à 2,25 %, comme on s’y attendait généralement. C’est le minimum de la plage que la Banque considère comme un taux neutre, où la politique monétaire n’induit ni expansion ni contraction. L’économie progressera d’environ 0,5 % au T3, faisant que la Banque réduira de nouveau le taux dans son ultime décision de l’année, le 10 décembre. Ce sera la fin de l’assouplissement, mais les taux resteront relativement faibles jusqu’à ce l’incertitude s’allège au sujet du commerce international.

Selon toute attente, la Réserve fédérale américaine réduira aussi ses taux de 25 pb cet après-midi.

Le Rapport sur la politique monétaire d’aujourd’hui prévoit que l’importante baisse de la croissance des exportations pourrait persister. Les mises à pied dans les secteurs tributaires du commerce international ont déjà ralenti considérablement, surtout en Ontario et au Québec, et dans certaines entreprises de bois d’œuvre de plusieurs provinces. « Puisque la politique commerciale des États-Unis demeure imprévisible et que l’incertitude reste plus élevée que la normale, cette projection est soumise à un éventail de risques plus large que d’habitude, reconnaît la banque centrale.

« Aux États-Unis, l’activité économique a été vigoureuse, soutenue par l’essor des investissements dans l’intelligence artificielle. En même temps, la croissance de l’emploi a ralenti, et les droits de douane ont commencé à faire monter les prix à la consommation. Dans la zone euro, la croissance est en décélération étant donné la diminution des exportations et le ralentissement de la demande intérieure. En Chine, la baisse des exportations vers les États-Unis a été compensée par une hausse des exportations vers d’autres pays, mais les investissements des entreprises se sont affaiblis. Les conditions financières mondiales se sont encore assouplies depuis juillet, et les prix du pétrole sont demeurés assez stables. Le dollar canadien s’est légèrement déprécié par rapport au dollar américain.

« L’économie canadienne s’est contractée de 1,6 % au deuxième trimestre, sous l’effet d’une chute des exportations et de la faiblesse des investissements des entreprises dans un contexte d’incertitude accrue. Pendant ce temps, les dépenses des ménages ont progressé à un bon rythme. Les mesures commerciales américaines et l’incertitude qui les entoure ont de profonds effets sur les secteurs visés, dont ceux de l’automobile, de l’acier, de l’aluminium et du bois d’œuvre. En conséquence, la croissance du PIB devrait être faible dans la deuxième moitié de l’année. Elle sera quelque peu soutenue par une hausse des dépenses de consommation et des dépenses publiques ainsi que par l’investissement résidentiel. Elle devrait ensuite se raffermir progressivement à mesure que les exportations et les investissements des entreprises commenceront à se redresser. »

Le marché du travail du Canada reste faible. Le nombre d’emplois vacants a fortement baissé, après que la croissance de l’emploi s’est améliorée en septembre. Les pertes d’emplois continuent de s’accumuler dans les secteurs sensibles au commerce, et l’embauche a été faible dans l’ensemble de l’économie. Le taux de chômage reste à 7,1 %, bien au-dessus du taux américain de 4,3 %. La croissance démographique plus lente signifie qu’un moins grand nombre de nouveaux emplois est nécessaire et que la pression inflationniste baisse. Au prorata de la population, l’économie du Canada est déjà en récession.

La Banque prévoit que le PIB progressera de 1,2 % en 2025, de 1,1 % en 2026 et de 1,6 % en 2027. Sur une base trimestrielle, la croissance devrait se raffermir en 2026, après avoir été faible dans la deuxième moitié de 2025. Les capacités excédentaires dans l’économie devraient persister et se résorber graduellement.

« L’inflation mesurée par l’IPC en septembre a été légèrement supérieure à ce qu’avait anticipé la Banque, se chiffrant à 2,4 %. Abstraction faite des taxes, elle s’est établie à 2,9 %. Les mesures de l’inflation fondamentale privilégiées par la Banque se sont maintenues autour de 3 %. L’analyse d’un plus large éventail d’indicateurs, incluant d’autres mesures de l’inflation fondamentale et la distribution des variations de prix parmi les composantes de l’IPC, indique que l’inflation sous-jacente continue d’avoisiner 2,5 %. La Banque s’attend à ce que les pressions inflationnistes s’atténuent dans les mois à venir, et à ce que l’inflation mesurée par l’IPC reste près de 2 % au cours de la période de projection.

« Pourvu que l’inflation et l’activité économique évoluent de manière généralement conforme à la projection d’octobre, le Conseil de direction considère que le taux actuel est essentiellement au niveau approprié pour garder l’inflation proche de 2 % tout en aidant l’économie à traverser cette période d’ajustement structurel. Si les perspectives changent, nous sommes prêts à réagir. Le Conseil de direction va évaluer attentivement les nouvelles données par rapport aux prévisions de la Banque. »

En somme

La Banque du Canada a démontré sa disposition à soutenir l’économie canadienne dans un contexte d’incertitude inédite pour le commerce international. Le Canada travaille fort pour diversifier ses exportations, mais même la Chine ne peut pas remplacer les États-Unis en termes de proximité et de rentabilité, compte tenu des énormes coûts de transport. La Chine a certes porté ses achats pétroliers à des niveaux records, mais l’accroissement des volumes de pétrole vers l’est exigerait de nouveaux pipelines jusqu’en Colombie-Britannique. Il n’y a aucun marché de la taille de celui des États-Unis pour remplacer les exportations d’acier et d’aluminium. Les États-Unis eux-mêmes souffriront de répercussions du recul par rapport à l’Accord commercial États-Unis–Canada–Mexique (ACEUM). Une renégociation de cet accord surviendra sans doute d’ici la fin de l’année prochaine. Pour le moment, les États-Unis indiquent leur volonté de laisser tomber l’accord. Nous pouvons seulement espérer qu’ils reviendront à la raison.

L’industrie automobile illustre bien la problématique. Rapatrier aux États-Unis la production d’autos importées exigerait une augmentation de capacité de 75 % et la construction de nouvelles usines pour 50 milliards de dollars. Il faudrait des années, et la rentabilité des fabricants automobiles américains serait fortement réduite.

Le Canada est le premier fournisseur d’acier et d’aluminium aux États-Unis, et profite de coûts concurrentiels pour l’hydroélectricité. Il faudrait du temps pour que les États-Unis créent la capacité voulue pour remplacer l’aluminium importé du Québec.

Le Canada est le premier partenaire commercial de 32 États américains. Plusieurs d’entre eux pressent Washington de cesser de dénigrer l’ACEUM.

Il faudra du temps aussi au Canada pour s’ajuster à cette nouvelle réalité. Nous en concluons qu’une nouvelle réduction du taux directeur est probable lors de la prochaine décision, le 10 décembre.

À noter : La source de cet article provient de SherryCooper.com/category/articles/

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Catégories: Perspectives économiques

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