Publié par Sherry Cooper
Le marché de l’emploi reste serré; la Banque du Canada n’est pas enchantée.
Le marché de l’emploi reste serré; la Banque du Canada n’est pas enchantée
Le rapport sur l’emploi publié ce matin indique de nouveau un marché serré. La création d’emplois est plus modeste que les mois passés, mais reste robuste. Le taux de chômage reste à 5,0 % pour un quatrième mois consécutif. L’inflation salariale, qui est encore supérieure à 5,0 %, inquiète la Banque du Canada.
La Banque ne sera certainement pas enchantée. Cependant, le marché de l’emploi est un indicateur tardif, donc elle poursuivra sans doute sa pause le 12 avril.
L’économie enregistrera une croissance du PIB d’environ 1,5 % au premier trimestre, en hausse par rapport à l’absence de croissance à la fin de l’année passée. Les dépenses de consommation restent fortes. D’après les premiers indices, le marché de l’habitation reprend de l’élan; les prix sont en hausse et l’offre est limitée. Au fil de l’année, l’insuffisance de l’offre deviendra plus évidente, et les loyers augmenteront nettement, accroissant l’intérêt à être propriétaire.
Tous les yeux seront tournés vers le BSIF au milieu du mois, quand la période des commentaires sur les nouvelles initiatives prendra fin. Le ministère des Finances voudrait que les banques assouplissent les conditions de crédit, surtout pour les détenteurs de prêts hypothécaires à taux variable qui sont maintenant en situation d’amortissement négatif. Le BSIF a des idées différentes, surtout au vu des mini-crises bancaires aux États-Unis et en Suisse.